LGPDM

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 6 janvier 2006

Les doubles foyer c'est nul

Non, je ne vais pas parler de polygamie ici ...

Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de partir pour Toulon, belle ville, même si j'ai pu lire dans les journaux ces derniers jours qu'elle avait été sujette à un pic de pollution, c'est moche.

A force de me ballader de ville en ville, je viens de me rendre compte d'une chose. Il y a plus de sex-shop et de bars à hotesses (peut être plus visibles en tout cas) dans les villes "militaires" (à Toulon il y a un port important de la marine nationale et je suis passé au Mans il n'y a pas longtemps). Mais, je ne tenterai pas de faire le lien. Enfin, bref. Toulon c'est la plage (y'en a ?) et la montagne très proche, ça permet de varier.

Au moment de mon retour vers paris, j'ai du changer de place dans le train, une femme avec 2 enfants en très bas age avait pris la place voisine et donnait le sein, j'ai cédé ma place avec plaisir. Je me suis retrouvé entre 2 militaire et ... une pouf. évidement la pouf, qui a 18 ans, ne comprend rien à rien, n'a rien vu de la vie. Son voisin militaire qui fait preuve d'intellecte, de culture et de répartie tente de l'éduquer. C'est peine perdue ! Je ne pourrai pas raconter tout ce qui a été discuté pendant ce voyage, trop difficile d'en restituer le contexte (sonnerie de portable, exclamations, débat sur le besoin de l'existance de l'armée, cri, sonneries, ...). Cependant, je me permet de citer la fin de la petite histoire. La jeune fille, en se tournant vers son beau et grand militaire lui dit : "s'il te plait, tu pourrais me descendre mon sac, il est trop lourd" (pour être précis, c'est 2 valises qu'elle avait pour passer le week end). Je pense que ça reflète bien l'étât d'esprit.

En arrivant sur le quais du RER à la gare de Lyon, je laisse trainer mon oreille. D'abord, je vois deux jeunes filles qui approchent du distributeur de grignottage. "Ouais ! on vas prendre celui-ci !", "ça à l'air trop bon !", tout ceci en appuyant sur un peu tous les bouttons de l'appareil. Ensuite, je me laisse distraire, je regarde ailleurs, je remarque que les trains qui étaient tous marqués comme en retard (une pile de 4 trains retardé, ça ne fait jamais plaisir) avant le passage du train (ça n'était pas le bon pour moi) sont maintenant marqués comme normaux, il y a juste une dizaine de minutes de décalage par rapport au premier affichage. Je prend quelques notes et je commence à écrire un SMS (vous remarquerez le sens du détail). C'est alors que mon attention est attirée sur la gauche. Je vois une des deux filles qui tient son portefeuille en main, appuye sur un boutton et un paquet de chips tombe... et la deuxième s'exclame avec un sourir admiratif : "T'es trop douée !".

Je m'éloigne de quelques pas, j'entends un couple dans mon dos. Tu crois que c'est par là ? - Je crois que ça doit être là, oui. Le vieil homme s'approche du quais, penche la tête et regarde au loin. Les panneaux du RER B ne sont pas très lisibles et assez espacés. Il relève le nez, se pense à nouveau, regarde sa femme, se penche ... Soucieux, je me permet d'oser : "Vous arrivez à lire le panneau vous ? car pour moi, il est trop loin". Et lui : "Oh que non ! j'ai bien mes nouvelles lunettes, c'est des doubles foyer mais impossible de lire !" (Je remarque alors que sa femme lui pince le bras) "C'est pour ça que généralement je le demande, Le train-ci, il passe bien par la gare du Nord ?".

Oui, je sais, "tout ça pour ça ?".

Je ne suis pas inspiré ce soir mais bon, je le garde pour l'instant.

samedi 5 novembre 2005

A en perdre ses repères

Même si le taxi a tout tenté pour que je prenne le train une heure plus tôt, ça n'a pas marché (Je n'avais rien demandé moi, je suppose qu'il faut savoir s'ajouter des difficultés quand on est taxi en province(je veux dire que la circulation est souvent plus simple que en région parisienne)). Une fois en place sur le quai, je me suis installé sagement en attendant que ça vienne. A part une jeune fille qui m'a confié un sac énorme (ainsi que son sac à main, ouvert), rien en vue. C'est alors que j'entends la petite voix d'une dame âgée qui dit :

"Mais non, je crois qu'on est trop loin"

(là je me dis, ça c'est pour moi !). Comme prévu, la fille de la première dame vient me voir et me dit :

"Bonsoir Monsieur, quel repère avez-vous ?" ...

Justement, bonne question, j'en ai plein des repères ! F, J, 5 et les repères de texte entre autre. J'avoue qu'il m'a fallut une petite réflexion pour savoir de quoi elle parlait ! (parce qu'en fait elle parlait du numéro de wagon associé au repère pour positionner le train sur le quai)

mardi 1 novembre 2005

Même à 500 km du premier Métro ...

Samedi, déménagement, (nan pas le mien), après la mise en place de la chambre de la gamine là ou une vieille a terminé sa vie (et qu'on a retrouvé au bout de 2 jours, glauque, au sens propre ?), après avoir marché sur une crotte de chien et monté une échelle (qu'il faut redescendre ...), après l'apéro et les gâteries qui vont avec, j'y ai droit !

"Comment on va de la porte de Versailles à la gare de l'est ? Et il faut combien de temps ?".

Bon, elle n'avait pas le net encore, ça lui aurait permis de trouver sa route.

lundi 24 octobre 2005

Perdu (pour de bon) dans le RER

Cette fois ci, c'est Jeudi soir (21h47) que j'y ai droit, en rentrant de Annecy justement.

Je suis sur le quai du RER A, une femme s'approche (oui, je sais, on à l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part.) et il semble qu'elle ne parle pas français (ni anglais) (ni allemand). Elle me baraguine un truc et j'arrive à discerner le mot Gare du nord en me montrant le quai sur lequel je suis et le quai en face (qui est aussi le rer A mais dans l'autre sens). Afin que ce soit clair pour tout le monde, je vous invite à consulter le plan du rer.

Je ne suis pas un sauvage, loin de là. Je comprend vite qu'elle souhaite que je lui indique sur quel quai aller pour prendre la direction de la Gare du Nord, c'est bien ma veine, le RER A ne passe pas à Gare du nord (quoi vous n'avez pas le plan sous les yeux?).

Après mûre réflexion, j'essaye de lui annoncer que ni le quai ou elle est ni le quai d'en face ne vont la mener à la gare du nord. En levant les yeux au ciel (pour mûrir ma réflexion) je trouve un panneau indiquant le rer D. Je finis donc mon explication en pointant du doigt le panneau indiquant le rer D.

D'habitude ça s'arrête là. ça aurait pu s'arrêter si elle n'avait pas dit : non en me demandant à nouveau si c'est ce quai ou l'autre ...

Le pire c'est que même après plusieurs tentatives d'explications, elle ne voulait pas me croire et elle est partie fachée !

dimanche 23 octobre 2005

Perdu dans le RER, simple et efficace

Départ vers Annecy, il est 16h37 et je suis à la gare du nord, j'attends le RER pour aller à la gare de lyon.

Une femme s'approche de moi et me dit : "Monsieur, celui qui passe par là, il va à Châtelet ?"

Je me contente d'un simple "oui", ça ne sera peut être pas toujours aussi simple !

samedi 15 octobre 2005

perdu dans le RER

Je ne sais pas pour vous mais il m'arrive de plus en plus souvent que les gens me demandent leur chemin. Pas plus tard que hier, une femme viens me voir dans le RER et me dis (retranscription exacte):

Excusez moi monsieur, si je veux aller à houilles, ça me sert ?

là ou d'autres auraient tentés une rime, j'ai répondu simplement "oui".

J'en ai d'autres qui montrent que je suis souvent amené à indiquer le chemin, je me demande si je suis un cas isolé...